La critique est facile, l’art est difficile.
Vous connaissez cet adage, et pourtant, vous voici en ces lieux, prêts à vous moquer d’autrui. Oh, je ne suis pas fier de vous ! Certes, la dernière cérémonie des Césars a beaucoup fait parler d’elle, mais entre nous, qui a véritablement proposé quelque chose pour améliorer les choses ? Car comme le disait la brillante Corinne Masiero :
Les paroles, on s’en fout. Moi, je m’en fous complètement. Maintenant, c’est des actes.
Un propos d’autant plus brillant qu’il n’avait été suivi d’aucun acte de la part de son auteur. C’est donc par cette puissante saillie que la carapace de moqueries de votre serviteur a été percée, et qu’il a décidé qu’en effet, il était temps d’agir. Non, nous ne pouvons pas laisser le cinéma français ainsi.
C’est pourquoi, et pour faire gagner du temps à tout le monde, j’ai décidé de contribuer, à ma petite échelle, à cette grande cause.
Voici donc deux documents qui, je n’en doute pas, aideront la cause. Pour commencer, un tract à déposer sur les chaises à toute cérémonie des Césars, pour aider à son amélioration. Inutile de me remercier : j’aime aider mon prochain.
Et puis, nous le savons, le cinéma français, c’est surtout une exception culturelle qui permet de varier les sujets, de prendre des risques, de ne jamais être là où on l’attend. Et comme la jeune génération s’y intéresse trop peu, et préfère rester sur les réseaux sociaux à découvrir « À quel âge vas-tu te marier en fonction de la première lettre de ton prénom ? » je me permets, en humble vulgarisateur, de faire se rencontrer ces deux mondes avec le document suivant, qui permettra à tous de découvrir la richesse culturelle de notre industrie. Et à certains réalisateurs de gagner du temps, ne le cachons pas.
Voilà. J’ai fait mon devoir.
Et ne critiquez pas mon travail : c’est de l’art. Alors si vous n’êtes pas d’accord, relisez la citation en début d’article, non mais.